La mélancolie, une drogue nécessaire à mon bien-être
Publié le 29 Mai 2015
J’ai toujours aimé être envahie par ce « vague à l’âme » depuis ma plus tendre enfance. J’ai toujours eu besoin de mes moments de solitude, de rêverie, aussi loin que je me souvienne.
La mélancolie, c’est pour moi un magnifique dosage qui vous emmène vers des contrées inconnues .Pour y parvenir il faut se laisser guider par sa sensibilité, une bonne dose de douceur, un minimum de tristesse, le rêve y a une part importante , la nostalgie aussi bien sur. Oublier la part prépondérante du romantisme serait insultant, bien entendu .
Vous voyez, ma drogue préférée n’est pas très onéreuse, pas besoin d’alcool ou de cocaïne pour atteindre son but, juste se laisser guider par ses sentiments .
Pour y parvenir plus facilement et en profiter un maximum, c’est beaucoup mieux de se laisser emporter la nuit. Et puis j’oubliais un ingrédient capital, en tout cas à mes yeux, la musique.
Etre sur le fil entre notre existence et le rêve, se laisser guider par cette douce tristesse qui vous élève au dessus de la réalité quotidienne, voilà ce qu’est pour moi la mélancolie .
Bien sur, ce n’est pas un état vers lequel je m’abandonne continuellement. Mais de temps en temps j’ai ce besoin nécessaire de m’y abandonner pour me souvenir des gens que j’ai aimé et que ne verrai plus, pour penser aussi à ceux, et à celles, qui sont proches. Oui, pour moi la mélancolie c’est un peu comme retourner sur les lieux de mon enfance pour redécouvrir des odeurs et des paysages dont je ne me souvenais plus.
Je n’ai pas oublié le magnifique texte de Cockpit sur le sujet il y a quelques années .( que je n’ai pas relu avant de faire mon article pour ne pas être trop influencé par son talent).
La mélancolie est le plus légitime de tous les tons poétiques. (Edgar Allan Poe)