
Souvenez-vous de la sortie du Ministre de l'économie en septembre 2014 lorsqu'il avait qualifié les ouvrières de l'abattoir de Gad, dans le Finistère, de simples "illettrées".
Le nouveau chouchou des médias du monde politique français, depuis la défaite d'Alain Juppé à la primaire de droite, a encore démontré ce week-end qu'il affichait un profond mépris pour le peuple.
Présent dans le Nord, l'ancien banquier d'affaires a déclaré : "Ici une série de difficultés qui se sont accumulées, la difficulté économique, l'effondrement de la mine (...). Sur cet effondrement il y a eu des problèmes sanitaires et sociaux". "Dans ce bassin minier, les soins se sont moins bien faits, il y a beaucoup de tabagisme et d'alcoolisme, l'espérance de vie s'est réduite, elle est de plusieurs années inférieure à la moyenne nationale".
Plus tard, il s'en est pris aux chômeurs: "Je ne veux plus entendre ‘j’ai encore droit de rester un peu au chômage’ ou ‘on ne me propose rien' !".
Macron montre son vrai visage, celui d'un grand bourgeois qui ne connait rien au peuple, à ces petites gens qui ont construit les fondations de notre pays depuis des siècles de leur dur labeur.
Si l'on vit moins longtemps dans le milieu ouvrier, c'est aussi et surtout à cause des maladies professionnelles, celles que l'on ne connait guère lorsqu’on est un planqué de la banque Rothschild.
Imaginons un instant qu'un homme politique utilise des clichés aussi vulgaires que ceux employés par Emmanuel Macron pour s'attaquer aux immigrés et aux femmes, il est évident que dans l'instant qui suit il aurait toutes les associations anti-racistes et féministes sur le dos. De plus les médias en feraient leurs choux gras pendant plusieurs jours, dénonçant un comportement totaleemnt incompatible avec notre démocratie.
Mais dans le cas présent rien ou si peu. On trouve même des journaux comme l'immonde "Le Monde" qui ose venir étayer les propos de leur chouchou.
Le racisme social a encore de belles heures devant lui dans ce pays avec de telles élites, mais il est vrai que les plus faibles doivent accepter de faire plus d'heures par semaine, d'avoir leur retraite à un age de plus en plus avancé, d'avoir un système de sécurité sociale qui ne leur permet plus d'être aussi bien soigné.
Voilà ce qu'on doit accepté sans broncher , nous les salauds de pauvres.
Et à l'opposé ils osent brandir l'argument du racisme anti-riches, soutenus par nos plus grands éditorialistes, dès qu'on leur demande de mettre la main à la poche en période de crise. Mais que dire de ces élites (qui se présentent en candidat anti-système, rires), qui insultent le peuple sans que les médias n'y trouvent rien à redire.
Lorsque je lis les déclarations insultantes contre "la France d'en bas" de la part de la nouvelle idole du milieu journalistique, j'ai le sentiment d'être revenu aux plus belles heures du sarkozysme.